Energie Renouvelable et Electrique

L’énergie en Afrique : les faits et les chiffres.

Introduction

L’Afrique un continent qui dans un proche avenir pourrait, d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), devenir le plus dynamique dans le domaine énergétique .

O.B.A. Conscient des opportunités de développement des affaires dans le secteur de l’énergie en Afrique attire l’attention des Entreprises leader de ce secteur depuis l’avènement des contrats PPP pour cela son Président à intégré le BOARD du club PP France COM PUBLIC

En effet, l’énergie se trouve au cœur de deux aspects fondamentaux de l’avenir de l’Afrique : le développement économique et social, d’une part, et le changement climatique, d’autre part.

Les complexités du continent le plus pauvre du monde apparaissent particulièrement lorsqu’il est question d’énergie.

L’Afrique est riche en sources d’énergie, fournissant environ 19 % de la production mondiale de combustibles fossiles : un chiffre qui contraste avec ceux de la consommation énergétique.Les populations africaines ne consomment que 3,2 % de l’énergie primaire mondiale, ce qui est la consommation par habitant la plus faible par continent.

En outre, la majorité des pays africains ont encore principalement recours à la biomasse traditionnelle pour accéder à l’énergie de base.

Le fossé entre la production et la consommation montre bien l’héritage colonial des économies qui dépendent des exportations de ressources naturelles.

L’exemple le plus intéressant est celui de l’uranium, dont la Namibie et le Niger sont parmi les plus grands producteurs au monde. Pourtant, il n’y a que deux réacteurs nucléaires actuellement exploités commercialement en Afrique, tous deux situés en Afrique du Sud.

En 2014, la moitié de la population du continent, qui s’élève à 1,2 milliard d’habitants, n’avait pas accès à l’électricité. Près de 730 millions de personnes utilisaient des méthodes de cuisson inefficaces et dangereuses, aux effets largement nocifs pour la santé des ménages, en particulier celle des femmes et des enfants.

Les factures énergétiques sont exorbitantes dans certaines régions le nord du Nigeria, par exemple, affiche les tarifs d’électricité les plus élevés au monde par ménage, soixante à quatre-vingts fois plus chers qu’à New York.

Lorsqu’elles existent, les infrastructures sont souvent en mauvais état, faute d’entretien adéquat : le vol d’énergie n’est pas rare, de même que les raccordements illégaux aux réseaux électriques.

Selon la Banque mondiale, 25 des 54 pays d’Afrique se trouvaient en 2012 en situation de crise énergétique en raison de l’accès limité à l’électricité et de l’approvisionnement énergétique en générale

Accroître l’accès à l’énergie tout en atténuant les changements climatiques devraient être considérés comme complémentaires plutôt que contradictoires.

À cet égard, les sources d’énergie renouvelables avec la mise en place des usines de montage et d’assemblage en Afrique et l’arriver des entreprise de services dans ce secteur et la mise en place des centres de formation dans l’énergie renouvelable peuvent jouer un rôle fondamental pour libérer le potentiel économique et humain de l’Afrique.

Les énergies solaires ou renouvelables ont le potentiel de transformer le continent en centre mondial de production d’énergie propre, si elles sont convenablement exploitées.

Ces dernières années, le succès des entreprises qui vendent des kits de panneaux solaires hors réseau à la population rurale est encourageant.

Le solaire PAYG est en plein essor en Afrique subsaharienne; cependant, pour que cette énergie se développe suffisamment pour combler le fossé énergétique entre la population rurale et urbaine à travers le continent, les entreprises PAYG devront accéder aux capitaux ou mettre en place des partenariats ou des joint -venture avec les entreprises Etrangères

L’Afrique a le potentiel de construire un nouveau modèle de développement écologique ; pour que cela soit possible, des travaux d’infrastructure considérables sont nécessaires et indispensables. Les investissements dans les infrastructures énergétiques ont des effets radicaux sur tous les aspects de la société : ils peuvent contribuer à améliorer de manière décisive les performances des activités industrielles et agricoles, ainsi qu’à généraliser l’accès à l’éducation, aux nouvelles technologies et à de meilleurs soins de santé.

L’insuffisance des infrastructures énergétiques est systématiquement pointée du doigt comme l’une des principales causes du manque d’investissements dans les secteurs industriels.

L’intérêt manifesté par les pays du BRIC, la Chine et l’Inde en particulier, pour l’investissement dans le secteur énergétique africain démontre clairement les opportunités économiques offertes par le développement de ce secteur : entre 2010 et 2015, les investissements de la Chine dans le secteur énergétique de l’Afrique subsaharienne se sont élevés à environ treize milliards de dollars, soit un cinquième du total des investissements dans ce secteur dans la région.

Toutefois, l’investissement dans le secteur de l’énergie en Afrique n’a rien d’une nouvelle tendance : au contraire, mutatis mutandis, l’histoire coloniale montre que les investissements européens ont dès le départ été importants dans le secteur de l’énergie en Afrique, sans pour autant contribuer significativement au développement social et économique général du continent.

Les investissements dans le secteur de l’énergie sont une condition nécessaire mais non suffisante pour déclencher des cercles vertueux de croissance.

La situation est diversifiée en Afrique de l’Ouest, avec des taux d’accès allant de moins de 20 % au Liberia, en Sierra Leone, au Niger et au Burkina Faso, à plus de 50 % au Sénégal et plus de 70 % au Ghana .

La question de l’accès à l’énergie, plus généralement celle du droit des citoyens à l’énergie, a été au centre de nombreux conflits et mobilisations dans les pays africains ces dernières années.